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L’archipel de Saint-Pierre et Miquelon est une collectivité française d’Outre-mer située à une vingtaine de km de la côte sud de la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.

La richesse de sa faune marine attire déjà des scientifiques renommés et passionne les naturalistes depuis plusieurs années. De nombreuses études y ont été menées et se poursuivent.

OÙ CELA SE SITUE ?

LES MILIEUX REMARQUABLES DE L'ARCHIPEL

SAINT-PIERRE ET MIQUELON

L’îlot du Grand Colombier accueille pendant la période estivale plusieurs espèces d’oiseaux marins nicheuses comme l’Océanite Cul-blanc (Oceanodroma leucorhoa), le Macareux Moine (Fratercula arctica), le Petit Pingouin (Alca Torda), le Guillemot de Troïl (Uria Aalge), le Puffin des Anglais (Puffinus puffinus), la Mouette Tridactyle (Rissa Tridactyla).

 

Des populations qui sont incomparables par rapport à la France métropolitaine notamment pour le Macareux Moine où 21 000 individus ont été recensés sur l’archipel de Saint- Pierre et Miquelon alors que 229 individus sont présents en métropole et ont fait l’objet d’un statut de protection.

Également pour le Guillemot de Troïl très représenté sur le Colombier, 20 000 individus comparés à 248 pour la Métropole. Ce lieu remarquable est une zone fragile qui doit être particulièrement étudiée et suivie, elle mérite un haut niveau de protection.

La lagune du Grand Barachois qui s'étend sur 988 ha est l’une des plus exceptionnelles entités de l’isthme de Miquelon-Langlade. Au sud-est « le goulet de Langlade » permet à la lagune de communiquer avec l’Océan Atlantique.

La zone regroupe des populations importantes d’espèces végétales et animales dont deux espèces de phoques, le phoque gris (Halichoerus grypus) et le veau marin (Phoca vitulina).  Le phoque du groenland (Pagophilus groenlandicus) et le phoque à capuchon (Pagophilus groenlandicus) peuvent aussi être observées dans nos eaux.

Elle est bordée à l’ouest par des dunes fixées appelées localement « Buttereaux ». Près de l’entrée nichent le Pluvier siffleur (Charadrius melodus) espèce en voie de disparition, ainsi que la Sterne arctique (Sterna paradisaea).

Ce lieu est également une zone d’hivernage importante pour le canard noir et une halte pour des centaines de limicoles en migration de retour (bécasse maubèche).

Les eaux côtières de l’archipel recèlent d’une richesse d’espèces et d’abondantes populations dues à une présence planctonique très importante à la base des réseaux alimentaires. Historiquement l’archipel était une des zones les plus poissonneuses au monde qui a été malheureusement pillées par de trop nombreuses années de pêche abondante et sans réglementation ou presque.

La diversité spécifique en mammifères marins et en oiseaux marins est la plus importante de France. La situation privilégiée de l’archipel réside dans sa position géographique qui lui permet de recevoir la visite des mammifères du Nord et du Sud, mais également de la Tortue Luth.

Au total 17 espèces de cétacés ont été répertoriées, 6 espèces de mysticètes (baleines à bosses, rorqual commun, baleine bleue ...) et 11 espèces d’odontocètes (orques, dauphins à flancs blancs…).

La vallée du milieu constitue une zone humide typique localisée à proximité immédiate de l’agglomération de Saint- Pierre. Celle-ci est bordée par une route, une zone urbanisée et quelques sites industriels. Sa situation abritée et la diversité des habitats (milieux aquatiques, tourbières à sphaignes, prairies humides...) expliquent que le secteur soit fréquenté par une grande diversité d’oiseaux (canard noir, canard pilet, hirondelle bicolore, martin pêcheur d’Amérique…), qu’ils soient nicheurs ou de passage.

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