LES CÉTACÉS
NATURE & BIODIVERSITE
FNE Saint Pierre et Miquelon a depuis plusieurs années acquis des compétences et des connaissances sur la biodiversité marine et terrestre.
Elle s'est engagée dans 3 domaines principaux :
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L'observation et enregistrements acoustiques des mammifères marins
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L'ornithologie
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La botanique.
BIODIVERSITE MARINE
LES CÉTACÉS
L’association a acquis une forte expérience concernant les études sur les Cétacés. Nous sommes convaincus que l’acquisition de connaissances concernant ces mammifères marins permet aussi d’appréhender les changements de la qualité de leur environnement ainsi que de dresser un bilan de santé des animaux et de leur écosystème.
L’association et ses bénévoles réalisent, en partenariat avec des chercheurs, l'observation visuelle et la photo Identification des cétacés, la détection acoustique, le suivi aérien ainsi que des études génétiques.
Vous voulez en savoir plus sur nos protocoles scientifiques et sur ces thématiques, visualiser nos rapports sur l'observation des mammifères marins en devenant adhérent et accéder aux informations.
BOITE A OUTILS
Soyez acteur de ces observations en remplissant les fiches d'observations des cétacés, en vous aidant du document pour réaliser une bonne photo-identification et en utilisant les critères d'identification.
Le pluvier siffleur est un limicole qui vit uniquement dans l’est de l’Amérique du Nord. Celui-ci est présent dans nos îles mais est aujourd’hui en « voie de disparition ».
Il fait l’objet de mesures de préservation dans les provinces maritimes canadiennes de la côte est.
Cet oiseau préfère nicher sur de larges plages à pente faible, composées de galets, sables et coquillage.
LES OISEAUX MARINS
L’association a pu étudier l’évolution des population d’oiseaux marins du grand et petit colombier (macareux moines, guillemot de Troïl, Océanites Cul Blanc).
Les données permettent un suivi précis de la santé des différentes colonies et de la biodiversité aviaire des ilots.
Les simples observations des dernières décennies ont permis de constater des modifications de présence des oiseaux mais sans pouvoir les quantifier précisément.
Les variations sont aussi à mettre en relation avec l’abondance de nourriture, mais cette problématique n’a malheureusement pas encore été traitée.
Ces espèces pélagiques viennent toutes nicher dans l’archipel de Saint- Pierre et Miquelon, plus particulièrement sur l’îlot du Grand Colombier pendant la période estivale, avant de rejoindre la haute mer pendant l’hiver. Plusieurs protocoles sont établis en fonction des espèces.
PLUVIER SIFFLEUR
Le pluvier siffleur est un limicole qui vit uniquement dans l’est de l’Amérique du Nord. Celui-ci est présent dans nos îles mais est aujourd’hui en « voie de disparition ».
Il fait l’objet de mesures de préservation dans les provinces maritimes canadiennes de la côte est.
Cet oiseau préfère nicher sur de larges plages à pente faible, composées de galets, sables et coquillage.
Plusieurs comptages ont été réalisées. Cependant depuis 2010, aucun suivi rigoureux et régulier n’a été mis en place par l’association faute de moyens financiers.
Certaines zones de présence ne sont accessibles que par la mer ou après plusieurs heures de marche. Cependant les bénévoles réalisent ponctuellement des observations sur les sites de nidification potentiels. Nous participons aussi à un recensement international du Pluvier siffleur qui a lieu tous les cinq ans au mois de juin, le prochain devrait avoir lieu en 2016.
STERNES
La sterne arctique est une des espèces aviaires qui effectue les plus longues migrations. Son aire de reproduction est circumpolaire. La Sterne pierregarin, plus commune, est répartie mondialement et fréquente presque toutes les eaux du globe. Elle hiverne au sud du tropique du cancer et niche dans l'hémisphère nord.
Les sternes arrivent sur l'archipel à partir du 15 mai environ. Elles s'installent sur leur site de nidification au début du mois de juin. D'après les observations, elles les quittent pour la plupart à l’automne, après l'envol des jeunes.
A Saint-Pierre et Miquelon on peut observer plusieurs colonies de sternes, réparties pour la plupart d'entre elles, sur l'isthme de Miquelon-Langlade, plus une à Saint Pierre.
En analysant les observations et comptages, on met en évidence une baisse des effectifs des sternes sur l'archipel, qui semble avoir commencé en 2002. Cependant, il est difficile de dire si cette baisse concerne les deux espèces de sternes présentes sur l'archipel, ou seulement la Sterne arctique qui fréquentait principalement le site du Goulet.
En effet, comme pour la majorité des espèces locales, il n’y a pas ou trop peu de données chiffrées régulières sur leur présence. Même si des informations existent (1974, 1986, puis 2010), les interprétations sont difficiles car les différents observateurs n’ont pas appliqué les mêmes protocoles.
Ces travaux menés pendant plusieurs années successives, selon des protocoles fiables sont des outils d’aide à la décision pour la conservation du milieu et les politiques de gestion de l’environnement marin.
TORTUES MARINES
Les tortues marines sont bien présentes dans les eaux de l'archipel, on peut régulièrement observer la tortue luth (Dermochelys coriacea) et moins souvent la tortue caouanne (caretta caretta). Celle-ci se trouve très proche de nos côtes !
Un travail de recensement des tortue luths a été réalisé en 2011 avec la présence de Sophie BEDEL, permettant d'estimer le nombre d'individus présent dans nos eaux à certaines périodes de l'année. Cette visite a permise également d'élaborer une plaquette d'information à destination des jeunes et grand public
BIODIVERSITÉ TERRESTRE
OISEAUX TERRESTRES
ESPÈCES ENVAHISSANTES
Depuis quelques années, l’association, riche de ses observations, alerte les pouvoirs publics et collectivités locales sur la problématique de la disparition de la forêt boréale et espèces associées en relation avec l’introduction d’espèces « exotiques envahissantes », notamment à but cynégétique, combinée à une gestion « historique » peu rigoureuse. Des espèces exotiques envahissantes marines ont aussi été observées et font office d'étude de l'IFREMER.
La présence d’espèces exotiques envahissantes (EEE) est la menace principale de diminution de la biodiversité terrestre et marine de l’Archipel de Saint-Pierre.
Peu de données de référence existaient, le travail de l’association est donc essentiel.
Des inventaires réguliers de l’avifaune aux différentes saisons (dont le comptage des oiseaux hivernants en décembre) et les synthèses des observations les plus remarquables réalisées chaque année par R. Etcheberry, permettent de maintenir à jour la liste comparative des oiseaux de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Terrre-Neuve.
Cette liste est publiée sur différents sites Internet :
ainsi que dans la revue d’histoire naturelle de Terre-Neuve "The Osprey".
Par ailleurs, le site Internet www.spmaviavis.com recense quasi quotidiennement les observations d’oiseaux partagées par les ornithologues de l’archipel.
BOTANIQUE
L'association participe depuis plusieurs années à des inventaires botaniques ainsi qu'à la mise en place d'outils de référence avec l'UICN.
Les naturalistes passionnés ont répertorié la flore de Saint Pierre et Miquelon, des inventaires notamment sur les champignons et les algues ont été réalisés. Une base de données a été mise en place répertoriant l'ensemble de la faune et de la flore.
Une étude sur les insectes du sol de la forêt boréale par piégeage mais les échantillons n'ont pas encore été analysés.